On dit qu'un jour son père dit à la
reine enceinte
Que si c'était un fils, l'enfant
serait offert
À l'ordre templier et porterait le fer
Isabelle d'Aragon Les grandes robes royales, Lamyne |
« Et si c'est une fille, il est
tout naturel
Que son destin soit pieu, elle ira au
couvent.
À Sigena les sœurs élèveront
l'enfant. »
Alors arriva celle, qu'on nomma
Isabelle.
Son père se dédit et trouva judicieux
Plutôt qu'au monastère, accorder la
princesse
Au futur roi de France, et d'en faire
une altesse
Il rompit l'alliance qui le liait aux
cieux.
Isabelle D'Aragon, suivit alors les pas
Du fils qui n'était pas et partit en
croisade
Aux cotés de son roi. Elle tomba
malade
Quand de son destrier, elle chût et se
blessa.
Enceinte de six mois, la fièvre lui
ravit
Le fils qu'elle portait, et abrégea sa
vie.
Ses parents désiraient en faire un
templier
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